Quelques points de vue sur les marchés de l’image, par deux professionnels du domaine, Nathalie Bocher-Lenoir et Jacques Hémon. Club Photoshop Paris du jeudi 27 juin 2019, à 18h30, à la Maison des photographes (UPP). Inscription obligatoire.

 
Robots de prise de vue Nikon-MRMC (Mark Roberts Motion Control)
(source photographique : Nikon)

Préambule pour les grincheux

En tant que réunion d’utilisateur des services et technologies Adobe, le Club poursuit sa quête d’informations sur les multiples usages et pratiques de la photographie d’aujourd’hui. Mais qu’on ne s’y méprenne, il ne s’agit nullement ici de propos corporatistes, voire syndicaux, ou encore idéologiques. Ce n’est pas parce que le Club est partenaire de l’UPP, et se réunit assez souvent dans leurs locaux (tout en offrant en échange la gratuité d’accès à leurs membres en échange d’une inscription à chaque réunion), qu’il en perd ses objectifs premiers liés à la compréhension et la pratique de tous les usages des technologies numériques plus ou moins liées aux pratiques photographiques. Qu’on se le dise, tout en sachant que personne n’est tenu de venir.

Jacques Hémon

Analyste des marchés de la photographie et de l’image depuis 40 ans, Jacques Hémon est journaliste et consultant. Il signe une chronique technique dans Fisheye Magazine où il explore les frontières du photographique et l’impact des technologies sur les pratiques visuelles.

Avant d’attaquer l’IA, Jacques insisterait bien sur la transformation des besoins qui a conduit au phénomène d’industrialisation de la production des images (script de prise de vue, robotisation, plateformes… ) qui accompagne la révolution de la digitalisation du commerce et des services (exemple de Ventes Privées, PackshotCreator…). Il rappellera les besoins d’autonomie des consommateurs qui demandent une relation directe et immédiate avec les photographes… (rôle connu des plateformes, si décriées).

L’avènement de l’IA trouve sa place dans cette transformation afin de répondre plus efficacement à la demande des marchés. Il s’agit de repousser les limites de la productivité tout en préservant, voire en améliorant la qualité des photographies et vidéos (exemple des pros qui optent pour les fonctions de retouche AI de Adobe pour réduire leur temps de post-production). Les exemples de Meero, de Ooshot et à l’autre extrémité la plateforme Hans Lucas permettront de mieux appréhender cette transformation professionnelle. Et comment les photographe peuvent se situer sur l’échiquier des marchés.

La plateforme Hans Lucas (http://hanslucas.com)

 

Nathalie Bocher-Lenoir

Nathalie Bocher-Lenoir est consultante images : direction et gestion iconographiques, recherches, achats et négociations de droits, editing pour livres et catalogues, dossiers expositions, commandes de reportages, clarification juridique, gestion et organisation de fonds d’images, création de bases d’images.

Sous une forme d’échanges, Nathalie proposerait volontiers :
– une introduction autour des différents types de fonds photographiques et leur vocation.
   Comment sont-ils constitués, par qui, avec qui ?
   Pourquoi et dans quel(s) but(s) ?
– faut-il structurer une base images ? Un site?
   Rejoindre un groupe, un collectif, une agence, un portail ?
   Faire appel à un ou une Conseil indépendante pour réaliser un travail d’editing, de légendage, d’indexation, de clarification de droits…
– et enfin aborder les objectifs: editer, exposer, classer et léguer, valoriser et vendre en galerie.

Le tuto de Daniel

Sur proposition du CA du Club, Daniel Barrois va systématiquement présenter, refaire ou commenter un « tuto » de sa propre chaine YouTube (https://www.youtube.com/channel/UChiQug5O3VZcXZYbGBFBIIw). Ceci débutera probablement notre réunion.